Depuis plusieurs années la République Démocratique du Congo procède à la démobilisation et réinsertion des combattants, mais les groupes armés ne cesse de se multiplier dans le Kivi compte une bonne centaine tous de tendance tribale. On retient que raté de la démobilisation est à la base de cette multiplicité de groupe et la résistance à la démobilisation. Parmi les causes il y a aussi la complicité et le business de certains officiers au sein des forces armés de la République Démocratique du Congo.

.Le manque d’une bonne prise en charge des rendus pose l’un de défi qu’il faut faire face pour la Démobilisation. Parmi les combattants qui ont la volonté de se rendre sont souvent déçus de la façon dont ils sont traités dans le centre réinsertion. La prise en charge des rendus pose beaucoup de problèmes. Faute d’une bonne prise en charge ; souvent nombreux retournent dans leurs fief et cela devient un alibi au tireur de ficelle et à ceux qui ont la volonté de se démobiliser leurs espoir s’amenuise : « Le cas de Biruwe à Walikale où sont cantonnés les combattant de Raiya Mutomboki depuis seize mois, ils sont confrontés aux problèmes d’une bonne prise en charge, ils manquent la nourriture. Ceci décourage d’autres candidats à la démobilisation volontaire», regrette Willy MishikiDans ce contexte que les notables qui sensibilisent les groupes armés trouvent de difficulté pendant la sensibilisation.

Quant  à l’appel de chef de l’état qui demande aux groupes armés de déposer les armés, la prise en en charge reste un épineux problème. Le cas de NDC-R en ai un, quelque semaine avant leurs dissidences, Guidon Shimyirayi Mwissa un général auto-proclamé avait dit : « Nous sommes prêts de se rendre au FARDC pour répondre à l’appel du chef de l’état Antoine Felix Tshisekedi pour pacifier l’est de notre pays, mais il y a de préalable notamment l’encadrement de nos troupes qui s’évaluent à plus de cinq mille »

A cela s’ajoute l’épineux problème de conflit communautés nombreux est ceux qui soutiennent le groupe armé sous prétexte de protection communautaire. Grave encore il y a certains officiers de FARDC qui seraient en train de faire du business derrière le dos de ces groupes armés. Où le NDC-R trouves des armes, munitions et des tenues militaires de FARDC pimpant neuf ? Cette question nous l’avions posé à plusieurs reprises, réponse : « Moi-même je me pose cette question, on se bat avec les AFDL, le Nyatura et ses allié, c’est chez eux que nous arrivons à prendre tout ce que nous avons comme munition armes et tenues militaire» rétorque Guidon Shimyerayi. Cette réponse en langue de bois vient d’être élucidée par le Prince Willy Mishiki qui a fustigé cette pratique et complicité autour de cette question lors de son interview exclusive à Radio Okapi :« ça fait des années que je suis impliqué dans la sensibilisation de groupes armée en vue de déposer les armes, mais nous avons constaté qu’il y a de gens qui en font du business, ils se servent de ces groupes armés comme protection, il faut dire aussi que certains officiers de l’armée comme de la police se servent de ce gens-là pour faire du business. Posez-vous la question, d’où ces groupes armé trouvent de munitions des armes pendant qu’ils n’ont pas de contact à l’étranger ? S’interrogeât- Il : « ils trouvent ça dans la logistique de l’armée nationale et de la police nationale, c’est tout à fait évident nous connaissons tous ce mécanisme-là. »

.Le président de la République démocratique du Congo depuis lors avait lancé un ultimatum à tout le groupe armes de se rendre avant que les FARDC lancent des opérations militaires surtout qu’il y a une implication communautaire : « Comme le chef de l’état est engagé dans le processus de démobilisation, c’est un moment plus que jamais que nous, les leaders des communautés, devons- nous impliquer dans la sensibilisation de ces groupes chacun de son audience. Que le gouvernement nous aide dans la bonne prise en charge ces démobilisés- là en vue d’encourager ceux qui restent encore en brousse, car il ne sortira pas tous au même moment »

Alain Wandimoyi