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Le mini- sommet attendu à Goma entre doute et espoir, soit elle pourra décrisper la tension entre le Rwanda et l’Ouganda d’une part et de l’autre entre le Burundi et le Rwanda qui s’entraccuse de l’ingérence, assassinat, espionnage et déstabilisation. Plusieurs chefs des états de la sous-région de grands lacs sont attendus à ce mini-sommet, notamment de l’Angola, du Rwanda du Burundi de l’Ouganda de la République Démocratique du Congo et bien d’autres que compose la communauté des pays des Grands Lacs. Et Goma est prêt pour l’accueil de 

A La veille de l’ouverture à Goma du mini-sommet des chefs d’état de la sous-région de Grands Lacs. Sont attendus à Goma : YUWERI MUSEVENI de l’Ouganda, Paul KAGAME du RwandaEvariste NDAYISHIMYE du Burundi, JOAO LORENZO de l’Angola et Felix Antoine TSHISEKEDI Ce mini-sommet se déroulera à l’hôtel Serena de Goma. Jusque-là rien n’a pas encore filtré sur l’objet ni de la date exacte du début de ce mini-sommet, mais certain analystes pensent que cette rencontre sera axée sur une tentative de trouver une solution sur la tension qui couve entre le Rwanda et l’Ouganda d’une part, de l’autre entre le Burundi et le Rwanda, La République Démocratique du Congo et la Zambie autour de l’enclave de MULIRO occupé par l’armé Zambienne il y a peu. Pour la petite histoire depuis plus d’une année, le Rwanda et l’Ouganda s’accusent mutuellement des assassinats, d’ingérence, d’espionnage et de déstabilisation. Ce climat malsain s’observe une fois que l’on traverse la frontière Rwando-Burundaise à Ruwa. Sur le « ONE BORDER », où les services de migration du Rwanda avaient carrément déménagé de leur bureau pour s’installer à plus à moins deux kilomètres du bâtiment hébergeant leurs services avec les Burundais laissant derrière eux tous leurs équipent à la solde de la toile d’araignée et la poussière au motif qu’ils étaient espionnés par les services du Burundi. Même grief pour le Rwanda et l’Ouganda qui s’accuse de soutenir les groupes rebelles Rwandais qui attaquent le Rwanda par le Burundi de même que les rebelles du Burundi recevraient l’appui du Rwanda qui déstabilise le Burundi. Ces genres d’accusation sont légion entre le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi, même en République Démocratique du Congo. Ce climat de méfiance empoisonne les relations de ces pays pourtant membre de la communauté de pays de la Région des Grands-Lacs qui ne compte que 12 membres. Quid du résultat de ce sommet ? Ce énième rencontre des chefs des états de la région des Grands Lacs, pourra peut-être trouver une voie de réconciliation à ce conflit qui couve entre ces états membre depuis plusieurs mois. L’on pense qu’il sera question aux chefs d’état membres neutre à ce conflit de jouer le rôle de la facilitation à cette divergence politique qui oppose leurs homologues peut être elle pourra parvenir à arracher un accord paix. D’autre part ce mini-sommet pourra entre autre toucher certain point sur l’accord d’Addis -Abeba du 24- 02-2013 consacré à la stabilisation de l’est de la République du Congo. En pense que pendant ces assises on pourra aussi tabler sur la violation de la frontière congolaise par l’armée Zambienne à MULIRO. Tout ce dont l’on vient de décrire ont de lien semblable, comme c’est comme on dirait les mêmes-causes produisent les mêmes effets.

Tenez, pour cet énième rencontre des chefs d’état de la sous-région de Grand-Lacs, la nouveauté sera la participation à ces assises pour la première fois du Président du Burundi récemment élu il y a quelques mois. Avec la lecture de ce climat de méfiance qui caractérise les relations de certains états de la sous-région de Grands-lacs, les analystes pensent que l’orgueil, l’arrogance et l’hypocrisie manifeste de certains chefs d’état, révèle que le mini-sommet de Goma projette une montagne qui va accoucher d’une souris. Toutefois, la ville de Goma s’apprête déjà pour accueillir le mini-sommet des chefs d’état dans la sous-région de Grands lacs. Le gouvernement provincial du Nord Kivu qui prépare les infrastructures, tout est prêt accueil.

Par Alain WANDIMOYI