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Cri de cœur d’un citoyen de Goma sous anonymat qui exalte sa douleur à travers ce poème mélancolique qu’il a intitulé : « Goma la belle sous le fardeau » Ce poème montre la beauté de Goma étouffé par fardeau lourd comme notre auteur qui a préféré rester anonyme conclut son poème je le cite : « Ô Goma, ville de feu et d’eau, Tu es une promesse, un murmure, un écho, D’une force qui ne fléchit jamais,
Entre les vagues du malheur, tu restes debout, aimée. »

Goma, la belle sous le fardeau

Goma, ô cité entre deux cieux brisés,
Entre le feu qui gronde et l’eau cachée,
Ton sol noir porte l’empreinte des pleurs,
Où beauté et douleur s’enlacent à toute heure.

Le Nyiragongo veille, furieux et distant,
Son cœur de lave murmure, brûlant,
Il crache ses flammes, semant la terreur,
Mais c’est dans tes rues que grondent d’autres horreurs.

Sous ton ciel, la paix se fait fugitive,
Les armes parlent, chaque jour des vies dérivent,
Dans le silence de la nuit, des cris s’élèvent,
Et le sang coule, comme une ombre qui crève.

Le lac Kivu, calme à l’œil nu,
Cache un danger, silencieux et imprévu,
Mais dans tes rues, c’est un autre gaz qui se répand,
Celui de la haine, celui des bruits assourdissants.

Les barques glissent, les sourires s’effacent,
Sous le poids de la peur qui t’embrasse,
Tes enfants rient encore, défiant le destin,
Mais la peur plane, invisible, sur chaque chemin.

Chaque jour, des vies s’effondrent dans le silence,
Sous le poids des balles, des lames, de la violence,
La terre porte le fardeau de ces âmes brisées,
Mais toi, Goma, tu refuses de céder.

Les marchés vibrent encore, des couleurs et des voix,
Mais la noirceur se cache dans chaque recoin,
Dans chaque regard, un espoir ténu subsiste,
Malgré les ombres, la vie insiste.

Ô Goma, malgré tes blessures et tes larmes,
Sous le feu du volcan et le bruit des armes,
Tu restes debout, invincible et fière,
Portée par l’espoir, même en plein enfer.
Le vent souffle les échos de tes douleurs,
Mais aussi ceux de tes chants et de tes heures,
Car dans chaque nuit noire, tu trouves un matin,
Un éclat de lumière pour tracer ton chemin.

Ville de feu, ville d’eaux, et de sang,
Dans tes rues, la vie résiste aux coups du temps,
Ton histoire se grave dans les cœurs de tes enfants,
Ô Goma, belle, forte, indomptable dans l’instant.

Ô Goma, ville de feu et d’eau,
Tu es une promesse, un murmure, un écho,
D’une force qui ne fléchit jamais,
Entre les vagues du malheur, tu restes debout, aimée.