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L’un de fervent défenseurs de droits humains dans la chefferie Rubenga en territoire d’Idjwi au Sud-Kivu, Emile Kahutu Bikora, enseignant dans les écoles secondaires de la chefferie Rubenga depuis plus de 28 ans vit maintenant sous menaces de mort avec des déstabilisations graves dans son métier.

Cet acteur de la société civile est en difficulté depuis la date du 22 octobre 2022, où, lors de la visite du chef de la maison civile du président de la République à Idjwi, des activistes de droits humains avaient remis une lettre à cette autorité pour dénoncer la présence des écoles et agents fictifs dans la sous-division de l’EPST idjwi 1. Ayant été ciblé parmi les signataires, Emile Kahutu connait une situation de vie compliquée car sa carrière professionnelle et son intégrité physique sont en danger.

« Nous sommes le 22 octobre 2022, les acteurs de la société civile d’Idjwi rédigent une lettre adressée au président de la RDC, dénonçant l’existence des écoles et agents fictifs sur le fichier de paie de l’EPST Idjwi. Ma signature sur cette lettre a suffi seulement pour que les gens d’un parti politique se réunissent et concevoir un plan machiavélique contre moi. C’est ainsi que la mission sera confiée à un membre influent de ce parti politique » regrette-t-il.

Politisation et privatisation du secteur de l’éducation à Idjwi ?

Une forme de politisation du secteur de l’éducation est observée dans plusieurs écoles où des enseignants qualifiés « d’opposants » subissent des actes d’injustice et d’humiliation par ceux qui gèrent ce secteur, affirme un professionnel de la craie sous anonymat.

Emile Kahutu Bikora confirme avoir passé par là et victime des plusieurs formes d’injustice, mépris, humiliation et d’injures.

« Sans motif valable, j’ai reçu une mutation pour l’institut Gabala dans le groupement Bugarula, une école située à plus de 20 kilomètres de ma résidence familiale dans le groupement Kihumba, où je consomme 14.000Fc pour le transport en allé et retour, pendant que j’ai une grande famille sous ma responsabilité. Comme j’ai enduré, aujourd’hui je reçois des messages comme quoi j’ai doit finalement mourir car j’ai enduré la souffrance m’imposé depuis tous ces temps. Ma vie et ma securité sont en danger car tous les plans ont échoué depuis que je suis poursuivi. » Dénonce-t-il.

Notre source invite les autorités locales, provinciales, nationales et toutes les organisations de défense de droits humains à lui venir en aide pour sauver sa peau et sa famille subit des violences psychologiques depuis que leur parent est la cible de ceux-là qui veulent l’éliminer.

Richelieu BYAMANA