Des acteurs de la société civile félicite l’administrateur de territoire d’Idjwi pour sa décision de suspendre momentanément l’exploitation, vente et transport du sable.
Amos Buyeye, président de la société civile dans le groupement Mpene en chefferie Ntambuka, lors de son entretien avec lacruche.net ce lundi 27 mai 2024, s’est réjouis de cette décision qui vient répondre aux multiples revendications de la population insulaire d’Idjwi.
Il note que l’exploitation du sable a occasionné plusieurs dégâts dans le territoire d’Idjwi notamment la destruction des infrastructures routières et portuaires, les éboulements de champs de la population, les érosions et la détérioration de l’environnement dans les chefferies Ntambuka et Rubenga sans aucun avantage à la population locale.
Il félicite l’administrateur pour cette décision prise pour sauver l’île et invite la population à lui soutenir pour une bonne réglementation de ce secteur avant la reprise des activités.
“Nous saluons cette décision prise par l’administrateur pour suspendre momentanément l’exploitation du sable à Idjwi. Cette activité a occasionné plusieurs dégâts sur les infrastructures routières, les champs des habitants, les glissements de terrains et l’environnement. Nous demandons à toute la population et autres autorités de soutenir cette mesure et sa mise en application pour le bien de tous jusqu’à ce que elle sera levée par l’autorité territoriale.” Explique-t-il.
Idjwi est le plus grand fournisseur du sable pour les villes de Bukavu et Goma au Nord-Kivu Kivu, mais qui ne bénéficie en rien à la population locale. Des acteurs de la société civile dénoncent la violation des normes dans le secteur minier car aucune subvention ou contrepartie de cette catégorie de minerais ne affectée à Idjwi pour la reconstruction des agglomérations affectées par cette exploitation ni appui aux projets de développement local comme le veut, le code minier en vigueur en RDC.
Richelieu BYAMANA