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En marge de la commémoration du premier anniversaire du drame du 04 mai 2023 dans le village Bushushu en territoire de Kalehe à l’est de la République Démocratique du Congo, la société civile environnementale propose des pistes de solution pour éviter d’autres catastrophes dans l’avenir.

Jérémie Shanvu, coordonnateur de la société civile environnementale dans le territoire de Kalehe, encourage le gouvernement congolais, l’administrateur de territoire ainsi que le chef de chefferie de Buhavu à prendre des mesures « fortes » afin de protéger la nature et établir des sanctions contre les personnes et organisations qui ne respectent pas les normes environnementales à tous les niveaux.

Evitons la colère de l’environnement

La société civile environnementale de Kalehe propose :

  1. Le reboisement des sites de Nyamukubi, Bushushu, Kabushungu et les hauts plateaux du groupement Mbinga-Sud,
  2. Prendre en charge la délocalisation entière de toute la population de Bushushu et Nyumukubi vers les milieux plus surs,
  3. Prendre en charge les frais de participation aux examens d’état des élèves finalistes de Bushushu victimes des catastrophes naturelles qui vivent jusqu’à ces jours dans des conditions extrêmement difficiles,
  4. Orienter dans le territoire de Kalehe plusieurs partenaires du gouvernement congolais intervenant dans le domaine de l’environnement pour appuyer la population, les acteurs de la société civile t les autorités locales dans les activités de restauration des forets,
  5. Construire deux mausolées à Bushushu-Changuhe et à Nyalukubi en mémoire des victimes, qui ont été enterrées dans des fosses communes, après les inondations du 04 mai 2023.

Jeremie Shanvu pense que l’état congolais devrait avoir un regard particulier sur la population de Bushushu, comme c’est le cas avec la guerre d’agression au Nord-Kivu car les sinistrés qui vivent dans plusieurs sites depuis ce drame, sont dans une vie déplus en plus misérable.

En date du 04 mai 2023, une catastrophe naturelle avait frappé les agglomérations de Nyamukubi et Bushusu, où plus de 240 personnes étaient mortes, plus de 5000 autres disparues et d’énormes dégâts matériels, selon différentes sources.

Richelieu BYAMANA