C’est en ces termes que Rachid AMURI KASONGO, président de l’ union Nationale de la presse Congolaise, UNPC en ville de Butembo a introduit son intervention sur des notions sur le code d’Ethique et de la déontologie du journaliste congolais qui se résume par l’Exactitude, l’Impartialité ou la neutralité et la Responsabilité. Chaque principe clé de ce code évalue le niveau de sécurité du journaliste. La véracité et l’impartialité de son information limitent le danger du journaliste à s’exposer aux menaces. Ce Code d’éthique et de la déontologie définie la Responsabilité à 3 niveaux, c’est – à – dire la Responsabilité vis-à-vis de la source, la Responsabilité vis-à-vis du public et la Responsabilité vis-à-vis du journaliste lui-même. A dit Rachid devant 25 professionnels de la presse réunis à l’ hôtel My Royal de Butembo, le 6 octobre 2022 en face du commandant de la Police Nationale Congolaise et son escorte. C’était à l’occasion de la table ronde mettant face à face les services de sécurité et de l’ ordre et les professionnels des médias.
Cette table ronde s’est tenue pendant que certains jeunes de la ville de Butembo manifestaient contre la police nationale congolaise après que l’un d’entre eux ait été atteint d’une balle réelle dont il a succombé.
« Quand ces jeunes confondus à la milice maimai tue un élément de la police vous ne parlez pas mais c’est quand dans l’intention d’établir de l’ordre là où un petit groupe de gens empêche toute une ville de ne pas travailler surtout que eux pour la plupart n’ont pas d’emploi et qu’une arme de l’un des policiers ou militaire est ravie par ces jeunes et que celui tire et que malheureusement un jeune tombe. Là vous parlez , vous journalistes. Aidez nous à faire comprendre à ces jeunes que la vie est sacrée, tuez son frère c’est un crime et condamnable, détruire les biens des autres, les piller, détruire cette route construite à peine par le Gouvernement tout cela ne favorise pas le développement Butembo où tous les commerçants de la République venaient se ravitailler. Aujourd’hui qui va venir à Butembo ? Dans ces conditions qui est perdant ? Aidez- nous et nous nous allons bien vous servir., a déclaré le Commissaire Supérieur principal , Monsieur POLO NGOMA-DI NTOTO Jean Paul devant la presse.
« Si donc la liberté de la presse a des limites légales et professionnelles contenues, notamment dans toutes les lois sur la presse et dans tous les Codes de déontologie des journalistes. Ces limites concernent, notamment, les réputations individuelles ; le respect des droits d’autrui, la vie privée des gens, les bonnes mœurs, la sécurité nationale ; je vous invite au professionnalisme a dit Monsieur Rachid AMURI KASONGO le président de l’ UNPC Butembo. La Commission discipline statue sur le cas d’une radio représentée cette assise et dont la responsabilité des journalistes a été engagée dans la diffusion des déclarations politiques incendiaires. Des sanctions ne vont pas tarder a t- il ajouté.
Je remercie l’ UNPC et son partenaire REMED pour m’avoir accordé cet espace pour attendre vos attentes et vous faire savoir celles de services de l’ordre et vous venez de suivre aussi les attentes des FARDC. Mais, moi, je sollicite auprès de l’ UNPC pendant cette période turbulence l’harmonisation des cartes qui identifient les journalistes. Entant celles de Kinshasa, faites des cartes qui portent la seule signature du président de l’ UNPC Butembo ici présent. Dans le cas contraire, je vais vous arrêter. Aussi, des journalistes ne doivent pas servir des porte parole des brigands ou soit s’identifier à ces manifestants ni de se mêler dans leurs groupes lors des manifestations, sinon vous serez victimes. REMED continuez à aider l’ UNPC à encadrer ses journalistes. Moi, le Commissaire Supérieur Principal POLO NGOMA-DI NTOTO Jean Paul, je vous garantie ma collaboration en vous remerciant.
« Les copies des plans de sécurité que vous détenez sont votre œuvre. Les contenus ressortent des ateliers organisés à travers la province l’année 2021 avec l’appui financier de l’ UNESCO- Fonds mondial pour la défense des médias partenaire du Réseau des Médias pour le Développement, REMED. Partagez ces contenus à vos confrères qui ne sont pas ici.ça va réduire votre vulnérabilité faces aux risques sécuritaires pendant cet Etat de siège. Certes ASADEM est là pour vous comme Maitre Constantin Mugisha vient de vous dire. Mais, soyez vigilants» a dit Jean Baptiste KIYANA , le Chef de ce projet au niveau du REMED.
Bienfait CHISHIBANJI CHASINGA
15 commentaires sur « « Le journaliste doit être professionnel et le devoir de protéger les journalistes, au même titre que n’importe quel citoyen, incombe au Gouvernement ». »
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