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La communauté des étudiants d’Idjwi exprime un profond regret et une grande inquiétude suite à l’incursion menaçante de bandits non identifiés au domicile du journaliste Richelieu Byamana à Bugarula, dans le territoire d’Idjwi, au Sud-Kivu. Cet incident, qui s’est matérialisé par une tentative d’effraction, souligne un climat d’insécurité croissant dans la région.

Monsieur Byamana relate les évènements avec une émotion palpable. De retour chez lui après une journée de travail, il se retrouve face à des intrus déjà établis dans son foyer. Réveillé par les cris de son épouse, il constate que les malfaiteurs ont réussi à fracturer une partie de la fenêtre et à pénétrer dans sa chambre. Malgré les efforts de ses voisins pour lui prêter assistance, les bandits, ayant emporté des biens de valeur et d’importants documents professionnels, demeurent introuvables.

Ce journaliste, reconnu pour son engagement sur le terrain, partage également ses craintes face aux menaces pesant sur sa vie depuis un certain temps. Il a immédiatement alerté les autorités locales en espérant une intervention rapide afin d’appréhender les responsables de cet acte. En parallèle, il appelle à une mobilisation générale des autorités du territoire d’Idjwi et des organisations de défense des droits humains pour dénoncer cette violence insupportable.

La communauté estudiantine d’Idjwi condamne fermement cet acte de barbarie et exhorte les autorités politico-administratives et sécuritaires à s’impliquer activement pour démanteler les réseaux criminels qui perturbent la quiétude de la population. La sécurité des citoyens, et en particulier celle de ceux qui, comme Richelieu Byamana, œuvrent pour le bien commun à travers l’information, doit être une priorité.

Alain Mapendano
Membre de la CEI-Bukavu