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Depuis plusieurs mois à Goma, il ne se passe une nuit sans enregistrer soit un assassinat soit des cambriolages sélectifs. Le phénomène 40 voleurs met en mal les habitants de 18 quartiers de Goma. Face à cette recrudescence de l’insécurité le mouvement citoyen hausse le ton et interpelle l’autorité urbaine quant à ce. La mairie donne son point par rapport aux procurations de la jeunesse face à l’insécurité dans la ville.
Ce qui a ressuscité la colère des mouvements citoyens c’est une balade de deux jeunes portant des armes de guerres en pleine ville de Goma sans être empêché par les agents de l’ordre : « Nous sommes où là comment les autorités peuvent accepter cette balade avec des armes de guerre en pleine ville ? », interroge un habitant de Goma. En plus de ce spectacle macabre en ville de Goma on note que Goma est devenue une Far West comme dans un film de cowboy.
A Goma, la situation sécuritaire se dégrade du jour au lendemain, face à cette situation déplorable la maire a organisé une rencontre avec certains de ses administrés et cadre des bases. L’insécurité grandissante était au centre d’une réunion ce mardi 28 février 2023, dans la grande salle de la mairie de la ville de Goma. Étaient au Rendez-vous : les mouvements citoyens, les structures des jeunes, les chefs de quartiers et les différents éléments de sécurité de la ville.
Au cœur de cette réunion, devant les autorités urbaines, ces différents groupes ont exposé les différents problèmes sécuritaires qui se passent dans la ville de Goma entre autres ,les phénomènes 40 voleurs, la complicité de la police avec les criminels lors des incursions, la problématique de camp MUNZENZE et KATINDO en plein centre-ville, présence de citoyens militarisés circulant librement dans la ville appeler WAZALENDO et autres ,c’est qu’ils ont qualifié ces jeunes les causes de l’insécurité dans la ville de Goma.
Pour ce qui concerne les deux camps vous conviendrez de noter que dans ces derniers il est hébergé tout le monde il n’y a pas que de militaires et policiers : « un jour à 21heurs je prenais ma bière dans un quartier entre le camp MUNZENZE et KATINDO en m’inquiéter de l’heure et comment veux-je rentrer chez, comme dans un rêve la femme qui me faisait les doux yeux m’a proposé de venir chez elle dans les camps où elle paye son loyer. Curieux j’avais mordu à l’hameçon, avec tout le risque nous avions cheminé ensemble jusque dans l’un des camps que je tais le nom », a déclaré un habitant de Goma qui a requis l’anonymat.
La recrudescence des incursions des ALIBABA qui attaquent simultanément plusieurs quartiers. En dépit de leur activisme, les jeunes s’organisent pour assurer leurs sécurités en pourchassant leur bourreau, hélas leurs efforts se soldent par un échec lorsque ces derniers arrivent sur les alentours du camp de KATINDO et MUNZENZE où les 40 voleurs disparaissent dans un clin d’œil. Ont témoignés plusieurs jeunes courageux à plusieurs reprises lorsqu’ils ont tenté de poursuivre les voleurs.
A son tour, le maire de la ville, le commissaire supérieur principal MAKOSA KABEYA François est revenu sur certaines redites toutes en reconnaissant les failles qui s’observent dans l’appareil sécuritaire dont la ville en donnant le bilan de récents incidents enregistrés au mois de mars toute en appelant la population à s’impliquer aux côtés des services sécurités.
Pour les collectifs de jeunes les sentiments restent partagés certains s’attaquent même aux propos tenus par le maire de la ville ou cours de cette réunion.
Depuis le début du mois de mars, la ville de Goma est secouée par des cas de braquages, des assassinats sommaires et autres formes d’insécurité qui endeuille la population.

Onella