Après cinq ans, le conseil de sécurité s’est rendu en République Démocratique du Congo pour une visite de 4 jours du 09 au mars 2023. A Kinshasa ils ont rencontré les autorités, les responsables politiques de la RDC, la société civile les acteurs humanitaires et le parlement. Après ils sont allés à Goma pour rencontrer les autorités locales et les activistes où ils ont animé une conférence de presse après une visite dans le camp de déplacé.

Durant tous leurs séjours La délégation permanente de 15 membres permanents au sein du conseil de sécurité de New-York. A Goma cette délégation a rencontré des acteurs locaux les autorités locaux. Durant tous leurs séjours en RDC, la délégation était accompagnée par Nations Unies à travers la Représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU Madame Bintou Keita.

Pour le chef de la délégation, cette visite a été très utile à l’égard de la situation sécuritaire à l’est de la RDC causé par la guerre du M23 et d’autres groupes armes qui entraînent des conséquences humanitaires très dramatiques.

Après plusieurs rencontres avec les acteurs locaux et la visite dans le camp de déplacer à BUSHAGARA la délégation s’est confiée à la presse de Gama. Suivez l’intégralité de cette conférence de presse animé par les Ambassadeurs Français et Gabonais tous membre au sein du conseil de sécurité de l’ONU.

En marge de leur entretien, focalisé sur la question sécuritaire et humanitaire sans ignorer les aspects politiques qui prévalent dans la partie orientale de la RDC et les implications régionales. Pour clore cette mission de 4 jours en RDC la délégation du conseil de sécurité des Nations Unies, lors d’une conférence de presse a éclairé la lanterne sur de l’opinion sur certaines zones d’ombre sur l’agression de la RDC partent ses voisins, le mandat et la mission de la MONUSCO.

Quid de l’implication rwandaise face à la crise ?

Devant plusieurs journalistes tant de la presse nationale qu’internationale, que l’ambassadeur Michel BLING du Gabon et Nicolas de rivières de la France ont révélé pour tenter de sortir le public dans une ambigüité autour de l’implication des armées étrangères à l’est de la RDC.

Interrogé sur l’agression Rwandaise, Dont le rapport des experts de l’ONU est sur la table en examen. L’ombre de doute plane au sein de congolais qui pense que la tendance des Nations Unies se pencherait sur le Rwanda, car en dépit de preuve la sanction contre le Rwanda traine l’on croirait que ce rapport est caché quelque part dans les placards.  Toutefois, sans citer le Rwanda : « il est inadmissible que les pays voisins continuent à exploiter la ressource naturelle de la RDC », a laissé attendre les diplomate Français Nicolas de Rivière.

Quant au mandat de la MONUSCO, les diplomates Onusiens ont été, on ne peut plus claire sur la responsabilité des uns et des autres quant à la mission de la MONUSCO : « La Monusco n’est pas une force offensive, mais une force de maintien de la paix, » Toutefois ils ont reconnu l’implication des armées étrangère sur le sol congolais notamment le pays voisin. A ce sujet ce dernier a rassuré que cette question est sur la table en examen au conseil de sécurité à New-York.

Le conflit engendre la crise humanitaire

Face à la crise humanitaire qui s’observe au Nord Kivu, le groupe des 15 membres délégué en mission en RDC, venu pour se rendre compte de l’évidence de la situation humanitaire que vivent les populations au Nord Kivi qui est devenu de plus en plus dramatique : « Nous devons aider la République démocratique du Congo à faire face à la crise humanitaire causée par ceux qui exploitent illicitement les ressources de ce pays » a souligné Bling.

Cette délégation a réitéré son appui au processus   de Nairobi et de Luanda est restée la seule unique voie de sortie pour résoudre pacifiquement la crise à l’EST de la RDC ont-ils conclu. Devant ce langage diplomatique le congolais reste perplexe quant à l’issue favorable en leurs faveurs sur les éventuelles sanctions contre les pays qui agressent la RDC

La Cruche Hebdo