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Une semaine après les inondations qui ont touché la localité de Bushushu et le sous village de Nyamukubi, les professionnels de santé dans la zone craignent des risques liés aux maladies hydriques. Pour l’infirmier titulaire au centre de santé nyamukubi,  les pluies qui se sont abattues dans cette zone en date du 4 mai ont eu des graves conséquences sur les installations hydrauliques. Celui-ci évoque la destruction des bornes fontaines et des puits d’eau.

«  Les impacts dûs à cette coupure d’eau est la résurgence des maladies hydriques. A ce problème s’ajoute des soucis de santé liés aux maladies de mains sales. Il n’est pas exclu que le choléra face son apparition dans la zone. » Dit Maneno ngabo infirmier titulaire du centre de santé Maternité Nyamukubi.

Face aux  risques éventuels liés aux difficultés d’ordres sanitaires, les personnels  soignants  appellent les organisations humanitaires à les assister.

« Les besoins urgents pour les soignants demeurent la disponibilité des médicaments génériques et essentiels. Actuellement nous avons un afflux des malades dans nos hôpitaux. Il est important pour le gouvernement et ses partenaires puissent voler à notre secours. Vu l’ampleur de cette catastrophe, nous craignons que les jours à venir soient porteurs de conséquences » Plaide le Docteur BAUMA NGOLA  médecin traitant de l’hôpital PSME/Ntamukubi

Selon les forces vives de kalehe, le nombre des victimes de ces inondations s’élève à 412 personnes et plus de 5000 disparues.