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« Deux ans de Félix Tshisekedi au pouvoir avec un bilan embryonnaire » Ce 24 janvier 2021 va marquer, deux ans jour pour jour de l’accession à la magistrature suprême de Félix Tshisekedi, comme cinquième président de la République démocratique du Congo.

Alors, qu’il est tôt de faire un bilan au risque de mal évaluer le président dans le contexte actuel. À suivre des personnalités de la sphère socio-politique du pays pour décortiquer le bilan du successeur de Joseph Kabila à la présidence de la République. Une cacophonie alimente les medias et les  réseaux sociaux,  des éminents juristes se contredisent, les locaux de l’assemblée nationale se transforme en ring de boxe c’est un tohubohu organisé qui ne s’explique pas.
Ce deuxième anniversaire intervient à un moment confus  où le gouvernement est quasi démissionnaire, à l’Assemblée nationale son bureau  Chambardé dirigé par le bureau d’âge et pendant ce temps,  la majorité parlementaire est en train de basculer en pleine législature. L’effritement de la coalition FCC-CACH qui constituait jusqu’à peu la majorité parlementaire exigé par la constitution.

L’ombre de Kabila une phobie de blocage ?
Depuis novembre 2020, l’ombre de Joseph Kabila inquiète le régime du président Felix Tshisekedi pourtant allié depuis la passation du pouvoir le 24-janvier-2019.  La situation politique en RDC est confuse le gouvernement fonctionne dans une rivalité. Tout tourne aux ralenti, les acteurs politiques tous se focalisent sur la constitution de l’union sacré de la nation. “Les un quittent un camp vers un autre, certains par la conviction et la consolidation du pouvoir pendant que d’autres pour le positionnement et de s’approcher de la mangeoire. Peu son ceux qui projettent le bien-être sociale de la population qui va se dégager” regrette un observateur. ” Nos politiciens passent tout le temps à s’injurier sur les réseaux sociaux. Vraiment c’est une confusion” Déjà deux ans, mais les politiciens vont rester à crier sur les réseaux sociaux en s’entraccusant les un des diable et d’autre se considérant des anges ! Et le peuple d’abord ?’’
Les hommes passent mais le système reste !
Lorsqu’on évoque le changement on ne doit pas focaliser son attention sur l’homme, mais à un système.  En scrutant les événements politiques que traverse de la RDC en ce moment   on est tenté de dire : ‘‘ personne ne veut que ce système change c’est comme qui dirait que la classe politique congolais s’apparente à une vieille voiture avec beaucoup de panne dont le propriétaire pour plaire à ses voisins il se contente de changer seulement la peinture sans tenir compte de l’état du moteur.’’
Certes, on ne peut pas s’empêcher de comparer une année à l’autre ou de faire un bilan d’une personne. Toutefois, il convient de savoir ce que l’on cherche.  Peut- on dresser un bilan de Felix Tshisekedi à la tête de la RDC ?  Pour dégager le bilan de deux ans de Felix Tshisekedi, à tout point de vue il sied de noter d’ores et déjà que son bilan reste embryonnaire.

C’est d’ailleurs l’absence des résultats probants depuis sa prise de pouvoir le 24 janvier 2019. Voilà pourquoi en dépit des conséquences, le président de la République était contraint de mettre fin à la coalition FCC-CACH et à lancer un appel républicain pour une « Union sacrée de la nation » autour d’un programme issu de toutes les contributions proposées lors des consultations présidentielles de novembre 2020.
Désormais, Felix Antoine Tshisekedi veut s’entourer d’une équipe gouvernementale qui va travailler, selon « sa vision » afin de remettre effectivement le pays sur les rails et assurer le bien-être des Congolais. A en croire au contenu de son dernier discours à la nation, c’est du moins le vœu du chef de l’état pour les trois ans qui lui restent. Pendant ce temps la population s’impatiente, car les choses tirent à longueur dans des querelles de positionnement et le temps ne s’arrête pas.
La Rédaction

13 commentaires sur « La nouvelle majorité parlementaire défraie la chronique de la scène politique congolaise »

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