WANDIMOYI MWATI Héritier est parmi ce jeune ingénieur agronome congolais, il est détenteur d’un diplôme en Agronomie, Chimie Industries Agricoles (Agroalimentaire) de l’IFA YANGAMBI en République Démocratique du Congo dans la province de la TSHOPO. Dynamique il s’est lancé dans la production des épices bio à base des produits maraichers pour une conservation longue avec des moyens des bords. Il demande le soutien pour booster sa démarche.

La République Démocratique du Congo, en dépit de sa potentialité agricole et des étendues des terres arables, est un pays qui continue à dépendre de l’importation pour nourrir sa population.

Né d’une famille modeste, Héritier WANDIMOYI commençât son aventure académique à l’université évangélique de l’Afrique (UEA) à Bukavu en 2011. Soucieux de sa formation tant scientifique que professionnelle, en 2014, il est allé prolonger son parcourt estudiantin en Province de la TSHOPO, jadis Province Oriental, précisément à l’Institut Facultaire Agronomique de YANGAMBI (IFA YANGAMBI) où est déclaré Ingénieur Agronome en Chimie et industries Agricoles en 2017.

Ils sont rares des jeunes congolais qui ont embrassé cette filière qui semble être le ventre mou dans l’enseignement d’autant plus que des écoles et des universités qui poussent, peu sont celles qui organisent l’option de Chimie et industries Agricoles. Cela n’a pas empêché Héritier WANDIMOYI de réaliser son rêve d’être ingénieur agronome. « En embrassant cette option je n’avais pas eu peur, car j’étais sûr de mon choix, vu que j’avais de bonnes études de base pour réussir, bien qu’il y ait eu de petits soucis technique et administratif auxquels j’ai eu à faire face, je suis plus que déterminé à réaliser mes rêves à travers mes projets en transformation et conservation des produits agricoles », à rassurer WANDIMOYI Héritier

Est-il vrai que la terre ne ment pas ?

Inspiré par son Grand-père qui était agriculteur, c’est avec l’agriculture que ce dernier arrivait à nourrir toute sa famille, ses frères et sœurs, également certains de ses petits-enfants. Se confiant à la rédaction de la cruche Hebdo, Héritier WANDIMOYI MWATI dit : « j’étais inspiré par mon grand-père WANDIMOYI Rock. Il fut un agriculteur. Lorsque je l’accompagnais au champ, il m’inspirait beaucoup et cela a engendré en moi la passion et le goût de l’agriculture. »

À la suite des défis qu’à la RDC dans la sécurité alimentaire, Lutter contre la sous-alimentation, malnutrition et maximiser la production agricole constitue son cheval de bataille. Pour Hériter WANDIMOYI, la République démocratique est non seulement un pays solution, mais également une terre d’espoir : « lorsque je parcours la RDC, j’observe et je vis mal comment des quantités des productions des légumes-fruits, des légumes-feuilles et des légumes-racines pourrissent par manque des débouchés après des très bonnes productions. Ça me fait mal de voir les pertes énormes que nos paysans cultivateurs congolais enregistrent à la suite des produits agricoles importés », à regretter notre interlocuteur.

L’absence de l’esprit d’entreprendre en transformation et conservation des produits agricoles constitue un manque à gagner pour tant pour les paysans cultivateurs que pour la RDC. La cause criant de cette absence c’est l’ignorance d’une part et la négligence d’autre part qui s’observent impunément partout au pays.

Jamais deux sans un, c’est en faisant face à ce que nous venons d’évoquer qu’en 2019, Héritier WANDIMOYI s’est lancé dans la production des épices bio à base des produits maraichers pour une conservation longue avec des moyens des bords : « mon objectif est de remplacer les épices chimiques importées dans nos assiettes par des épices bio produits localement, d’abord pour une consommation locale, ensuite envisager d’exporter aussi. Pas seulement les épices, j’ai aussi des compétences professionnelles en pisciculture, selon le système d’élevage requis. J’apporte également des conseils techniques aux pisciculteurs dans la gestion des étangs et bacs piscicoles ; je produis aussi les aliments pour les poissons à travers le sous-produits agricoles ».

Dans l’agriculture riens ne se perd tout se transforme : « Nous produisons des huiles essentielles pour la conservation des produits vivriers contre des chenilles. On valorise également les fruits domestiques et sauvage dans la vinification, la production des liqueurs et la brasserie… », a-t-il poursuivi.

Comment réalisé son rêve ?

Ne voulant pas étouffer son rêve par le stress, le jeune Ingénieur agronome s’est éclipsé en maquis pendant plus d’une année et seule sa femme était au courant de sa destination. Sorti de son silence avec des propositions concrètes qui puissent faire le début de son apogée, comme l’a indiqué l’un de frère qui est fière de prouesse de leur frère.

En dépit des efforts fournis, notre interlocuteur fait face aux problèmes pour bien asseoir cette initiative pourvoyeur d’emplois aux autres jeunes. Il est optimiste pour réaliser son rêve : « Nous faisons face à quelques insuffisances matérielles, financières. Petit à petit, nous sommes en train de relever ces défis ».

Actuellement Héritier WANDIMOYI travaille pour plusieurs projets qui concilient la conservation de la nature et le développement durable. Il compte aussi développer la production de Biogaz pour lutter contre la déforestation. C’est ainsi qu’il demande l’apport de toutes personnes engager dans cette démarche de lui apporter un soutien scientifique, morale que financier : « afin que nous mettions en valeur notre production agricole chez nous, pour nous et dans toutes formes au profit de notre communauté pour que toute notre production agricole soit consommée bio et que rien ne se perd. Nous sommes ouverts et voici nos contact:  wandimoyih782@gmail.com  Tél : +243 819627805 »

La Cruche Hebdo