Repoussé d’une semaine la rentrée scolaire réservé aux élevés et étudiant finaliste. C’est l’unique moyen pour sauver l’année scolaire en cours, mais émaillé de plusieurs contraintes notamment la pandémie de la Covid-19. Déjà à l’annonce de la rentrée syndicats des enseignants présentent des préalables hélas la peur d’une année blanche se manifeste.

Cette prolongation d’une semaine résulte de la décision prise dans le conseil de ministre présidé par le Président de la République Démocratique du Congo du début de week-end dernier. Selon le communique du dit conseil des ministres, le chef de l’état a instruit le ministre de tutelle de prendre contact avec d’une part les syndicat des enseignants et d’autre part les responsables des établissements scolaires et universitaires pour prendre des options nécessaires pour accompagner les mesures sanitaires et également discuter avec les syndicats sur la reprise de cours en sécurités.
Le président a en outre demandé aux responsables des établissements scolaires à prendre des mesures nécessaires pour une bonne application des mesures barrières et le port des masques. Il a ensuite ordonné au ministre concerné d’engager des échanges sincères avec différents syndicats des enseignants : « Aux responsables des établissements scolaires et universitaires de bien veiller aux dispositifs de contrôle à chaque entré, le port correct des masques dans les salles de classe et autres espaces public dans les établissements scolaires, la distanciation physique entre élèves et étudiants dans les salles de classe » Autre point importants c’est la décontamination de locaux consacré aux activités scolaires et universitaires.
Reconnaissant l’effort des écoles privées et agrées qui ont été aussi concernés et affecter par la Covid-19 et dont leurs économies avaient été impacté. À ce sujet le président de la République a instruit au premier ministre de trouver le moyen pour leurs assistances.
Tenez en dépit de la volonté du gouvernement quant à ce, mais dès l’annonce de la rentrée scolaire à la date du 03 août, les syndicalistes de l’enseignement primaire, secondaire et universitaire avaient déjà annoncé la grève en exigeant le paiement des arriéré de leurs salaires et la mécanisation de nouvelles unités et le paiement de nouvelles unités.
Menace d’une grève sèche.

Déjà au Nord- Kivu, trois Syndicats regroupés en synergie d’enseignant ont annoncé une grève à partir du lundi 03, c’est dans le but de faire pression au Gouvernement. Cette décision émane du regroupant des enseignants des écoles publiques, conventionnée et privée. Ils estiment que le gouvernement reste insensible à leurs revendications : « Après évaluation nous avons amèrement constaté que le gouvernement est resté indifférent à nos revendications, c’est pourquoi nous avons décidé de reprendre le chemin de l’école que lorsque toutes nos revendications seront prises en compte. À cet effet, nous déclarons la grève sèche à partir de lundi 03 août jusqu’à nouvel ordre », A déclaré Aaron SANVURA  secrétaire provincial a. i de la C I N E C A T. « Pour les nouvelles unités nous insistons, il faut qu’ils soient prisent en charge et sans condition, car un ouvrier mérite son salaire », a-t-il martelé.

La crainte divise l’opinion
Une cacophonie s’observe autour de rentrée scolaire annoncé puis repoussé d’une semaine. Cette réalité rend hypnotique la fin en beauté de cette scolaire comme le prévoit les autorités du pays. D’ailleurs certains pensent que l’année scolaire était émaillé de beaucoup d’arrêt suite à la grève des enseignants et estime qu’il faut que ça soit déclaré blanc. « Beaucoup de grève ont été observés pour moi un mois ne suffit pas pour que le programme scolaire prévu soit écoulé. Nous devons prôner un enseignement de qualité, pour moi il serait mieux que cette année scolaire soit déclaré blanche », Déclaration d’un parent
Cette thèse soulève une controverse, de parent dont leurs enfants étudient dans les écoles privées n’entendent pas se ça dans leurs oreilles : « Avant l’état d’urgence pour des écoles privées, nous estimons avoir atteint le 90 % de l’enseignement il ne restait que la révision des cours et les épreuves de fin d’année ».
Ils estiment que les 30 jours que le gouvernement vient d’accorder suffira pour clore l’année scolaire surtout que cette mesure concerne que les finalistes : « il faut coute que coute sauvé cette année scolaire, pour les écoles privées nous avons consacré le maximum de notre temps et notre argent  pour sauver cette année scolaire », propose un autre parent
Alain Wandimoyi